dimanche 3 novembre 2013

La malédiction de Lapérouse de Dominique Le Brun



Août 1785, deux grands vaisseaux, nommées " L'Astrobade et la Boussole" quittent les côtes de France, ils sont chargés par le roi LouisXVI de faire des recherches scientifiques voire politiques, le Comte de Lapérouse dirige les deux grands bateaux  avec à son bord des hommes de sciences et des hommes de bien  messagers de l'esprit des Lumières.Leur voyage les entraînent vers Manille, Calcutta , L'Alaska , Macao les îles Manoua à chaque escale ils font le ravitaillement en barrique d'eau potable, de porcs, de bois, de fruits ect..; et laisse les rapports de navigation à envoyer vers la France.Ils vont  rencontrer de nombreux problèmes , maladie, navigation difficile , les naufrages des chaloupes envoyés en reconnaissance des amarrages, confronter aux insulaires qui les attaquaient à coups de flèches empoisonnées, les faisaient chavirer et finissaient de les massacrer à coups de massue, dépecer les cadavres, les faisaient rôtir  et les mangeaient ,ces peuples n'avaient jamais vue d'européens  voyaient surgir de l'océan des monstres venir vers leurs îles,  ils avaient peur et se comportaient  comme de vraie sauvages. Les navires manquaient de plus en plus d'hommes, après les maladies, et les massacres. Lapérouse naviguait depuis trois ans la dernière lettre  daté du 7 février 1788 envoyé à un ami montre les échecs et les difficultés qui a pu rencontrer i l a 47 ans et dit"Tu me prendras à mon retour pour un vieillard  de cent ans , je n'ai plus ni dents, ni cheveux et je vois que je tarderai pas à radoter"  N'ayant plus de nouvelles  du navigateur Peter Dillon écrit une lettre à Charles X pour l'autoriser à partir à la recherche de Lapérouse mais il ne retrouve aucune traces . Mais en 1826 un autre navigateur Jules Dumont d'Urville va aussi à la recherche de Lapérouse et fait route  vers Vanicoro il va rencontrer les mêmes problèmes  que  Lapérouse  les tempêtes , les sauvages qui veulent les massacrer mais son acharnement va le faire rencontrer des peuples moins barbares avec qui il échange des haches , du fer et en contrepartie on lui  donne des chandeliers des objets trouvé dans'l'eau  d'une épave probablement celui de Lapérouse Il comprend  comment  il a pu faire naufrage et analyse  les conditions dont le célèbre navigateur  à endurer il imagine à bord de la Boussole des grains chargés d'une pluie lourde et abondante parcourt l'océan au gré des vents violents mais est-il encore en état de naviguer? ses navires sont abîmés le chanvres des cordages a perdu ses qualités c'est alors qui a du voir à travers les nuages l'autre navire l'Astrobade puis les déferlantes des montagnes d'eau blanches aux bandes d'écume rugissante un éclair déchire l'obscurité la silhouette éphémère  d'un volcan noir émerge au-delà des brisants c'est la Terre! le premier choc de la poupe contre le récif retentit comme une explosion d'une poudrière la secousse ébranle  le navire deux vagues, balayent immédiatement  le pont emportent des marins le grand mât vibre puis se fend dans un bruit de tonnerre avant de se casser en deux passent d'interminables minutes où les ordres hurlés se confondent avec les cris, la Boussole fait eau de toute part , la coque se fracasse la muraille corail est plus monstrueuse ;le navire se cabre une dernière fois, l'océan envahit la Boussole pris en étau elle ne flottera plus au passage de la prochaine lame, l'Astrobade aura le même sort; ce que  Cook avait pu éviter en échouant sur  une plage abrité et réparer son bateau en sept semaines Lapérousse n'a pas eu cette chance et la malédiction s'est acharné sur lui.Depuis les recherches vont se faire d'années en années une association verra le jour pour retrouver des canons , ancres et divers objets appartenant aux épaves pour tous les membres de l'association Salomon les objets les dépouilles retrouvés appartiennent d'abord  à la marine française et si le musée  à Nouméa permets de transmettre une partie de cet héritage aux jeunes générations Néo-Calédoniens, beaucoup seraient rassurés de les voir pris en charge par le musée national de la Marine afin qu'ils soient vu du plus grand nombre où même qu'ils voyagent de part le monde.