mardi 11 octobre 2011

Ocean's songs de Olivier de Kersauson




Olivier de Kersauson à dans son enfance ressenti les souffrances de la guerre  il posait des questions auxquelles les adultes ne voulaient pas répondre il sentait le poids du silence à table,  son caractère fermé et ses envies d'ailleurs sont sûrement du a son environnement  familial au début de sa vie.A travers ce livre il nous emmène sur ses  bateaux, les océans ,les mers et les pays qui a visités. En 1967-1968 il fait son service militaire dans la marine sur la goélette Pen DuikIII  au côtés du capitaine Tabarly, jusqu'en 74 il fera des courses avec lui sur différents bateaux ( Pen Duik IV) Il nous parle de l'Indien cet océan qui lui a n'a fait voir de toutes les couleurs,  sa puissance, l' Indien à toujours mis au supplice les marins  il le compare à une méchante bouche édentée à travers laquelle l'air chaud siffle comme un percolateur  ce grand océan coincé entre l'Afrique et l'Asie est coléreux  il oblige le marin à des exercices de voltiges  une fois que le marin est dans ses pâtes il lui enlève la promesse d'un retour rapide, en 40 ans de navigation l'Indien m'a marqué au fer rouge je lui ai donné toute la largeur de mon dos.Le Pacifique est gourmand et il n'est pas rare de subir deux anticyclones et cinq dépressions sur une traversée, le Pacifique permet à l'homme de retrouver cette innocence archaïque qui procure un frisson vertigineux être libre   et en même temps prisonnier du monstre , la Mer ouest Irlande courte, trapue on devine dans son iris vert foncé que les choses vont se gâter pour les Bretons c'est une féodalité inquiétante soumises aux régions dépressionnaires, la Mer Iros  un accordéon  de récifs sur laquelle viennent culbuter les forts   courants c'est une mer extrêmement difficile elle ne laisse pas tranquille le marin, elle le tourmente.........Puis il nous parle des pays et de la mentalité des gens qui la rencontrés. La Polynésie est un havre de paix des gens sans vanité qui ont une conscience profonde au " c'est pas grave" "ça n'a pas d'importance" leur accueil avec des colliers de fleurs ,leur gentillesse . Les Antilles, la Martinique ou le désir de parler français d'une pureté, la Guadeloupe où les femmes sont souvent irrésistiblement drôles elles ont une verve inouïe pétillantes et toujours optimistes,l'Asie, toutes les belles âmes européennes ont tenté de cerné l'Asie sa profondeur ,j'ai déambulé dans le marché aux poissons à Tokyo huit milles employés dans un respect inouï de leur travail, le Cambodge les gens était vêtu simplement des toiles taillés par eux, un pays silencieux et ce silence était terrifiant, La Grande Bretagne, les Anglais et l'Amérique ils possèdent une âme qui jamais ne se livre, ni s'étale ,un dévouement ,un devoir, le service fait au royaume à son pays ,à la reine mais pas forcément à son prochain, ils ne sont pas inquiets , le monde bouge pas eux, New-York cette ville de tolérance   la ville où s'expriment toutes les énergies de toutes les races qui se concentrent dans un même sentiment national  il y a aussi le Brésil, le Chili, l'Australie , la Nouvelle Zélande ( pays d'éleveurs et de marins pays d'abris, de baies, de criques quand ils naviguent pas ils élèvent des béliers dans leurs montagnes venteuses et hivernales.Il nous parle aussi des pionniers de la navigation La Pérouse, Cooks et de Bougainville  ces trois marins qui ont ouvert les voies maritimes en 1780. Si vous lisez ce livre accroché vous aux cordes, restez debout sur le pont et bon vent !